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Caro me manque. Mais je suis content qu'elle soit loin. Besoin de respirer. Envie de l'appeler à mon retour, éclaircir mes craintes, mes obsessions… Parcours où chacun essaie d'être aimable et rigolard. Mais deux couacs : Vers Dijon : Caro avait appelé, et je n'aimais pas ça. Cyril était toujours là… Je voulais lui parler seul. Bordel ! Cyril parle avec un ami prof de sports et lui sort " on n'a bu de la vodka sur le dos d'une fille "… Je baisse la tête, tant j'ai les larmes faciles énervé, et lui fait part que Caro n'est pas une " fille ", que nous avons fait cela avec "Caroline", que cela soit clair. Me charrie que je suis amoureux. " Toi aussi connard ! " Tension… Sens, autre délire, d'un ami : " je vais lui dire que j'habite l'ancienne maison de Lavilliers et Caro me dira " baise-moi "… Là, je mets les choses au clair. Je ne supporte pas cette façon de penser, de me jauger, de me tester. Un ami a une éthique. Le soir, j'appelle Caro, presque 6 heures au téléphone, en alternance. Des blessures, je n'ai pas pu allumer mon ordi, il a pris la chaleur, je n'ai pas lu son dernier mail… je l'emmène demain à la FNAC. Des morsures douloureuses, celles-ci : " La chair est faible " " C'est toi qui m'as mis Cyril dans la peau, c'est toi que je voulais, et tu me refiles ton beau gosse… " " Je n'ai pas envie de t'embrasser spontanément " " Le corps est mémoire, et j'ai les baisers de Cyril en moi "… Elle désire Cyril donc… Oui et non, elle aime les deux, elle voudrait un homme avec le corps de Cyril et mon âme. Je suis un corps aussi, gras pour le moment. Mais j'ai un corps bordel !
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