Je me réveille
en pétant, j'ai pété toute la nuit, quand je dis
que tout vient du bide ; ça en sort aussi. Je ne suis
pas adepte des vesses, heureusement. Je suis plus bruyant que malodorant.
Ça secoue autour, léger séisme, mais pas de déflagrations
à la St Nicaise. Je pète
encore à larrêt du bus, dans le bus, dans le RER.
Une femme
enceinte sassied en face, à un box plus loin. Elle est
belle. Une femme enceinte, dun enfant. J'ai envie de mettre ma
tête sur son ventre et entendre trois petits coups : théâtre
! Je ne sais
pas pourquoi je pense aux trucs des " nouveaux réactionnaires
" et à Christian Combaz. Je pense à Marc Crapez et
à sa " Gauche réactionnaire ", à Babeuf
Je pense aussi que tous les partis daujourdhui dérivent
de la gauche révolutionnaire. Je pense au FN, patriotes et cocardes,
ce sont les fils des sans culottes, populaces sanguinaires prolétaires
et claniques. Contre les autres peuples dEurope, Valmy, cest
eux ! Sedan aussi, dailleurs. Je vais
à la rencontre de Luis. Lhomme énervé. Dans
la rue des clochards, ils ont des baskets pourries, et non les baskets
nikopuma des " miséreux de Sangatte ". Les miséreux
ne bougent jamais. Pizza avec
Luis, très sympa. Pas de HIC entre nous. On parle de littérature,
de philosophie, de sa revue, je pense à Sébastien, Lucas
et Frédéric. Ils auraient des choses à dire. De
nos revues, il naime pas le terme " bordel ". Léger
hic. Non, je ne suis pas un prosélyte. Le bordel est une entrée
libre. La journée
est morne, pleine, de rage et de colère. Juste. Toujours rester
juste. Le soir, Pecas ou René Clair, Yann propose une discussion
" critique " sur les deux enfoirés à St Tropez.
Un appel méloigne des miches à Tresca. Je me couche djellaba et vents du désert en tête. Avec lâge, je suis de moins en moins intolérant, la pierre suse, se polit. Mais il reste tout de même un peu de sang dans mes veines. Les vampires nont pas encore tout bu. Je compte " déranger " encore quelques jours, voire plus. Every day
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