... Parfois un événement vous fait rester vivant...

Je prends le train, 18h31, le 18h17 a disparu, tant mieux. Le bus de Marles-en-Brie de 19h20 est le seul qui va jusqu'à Touquin, c'est bien.
Je rencontre mon voisin d'en face, un vieux garçon qui vit chez ses parents, professeur d'histoire, conseiller historique sur les productions télé (Jean Moulin, les "Dayan").
Ce matin, je pensais, et discourais à la petite blonde de Touquin qui prend le bus et le RER avec moi que j'avais l'idée d'écrire un porno-philo, un truc du genre "Ainsi niquait Zarathoustra", ou un truc sur "La Trique" de Pinoza... Née d’une conversation à propos de Christian Jacob, que j'aime beaucoup, proche de sa région, ma région, un gars du village, ministre, c'est bien... Mais il veut supprimer les pornos !
Alors que l'érotisme frustratoire est partout. Qu'il me laisse mon porno, par pitié !
Je disais à la jeune fille que j'avais quelques "amitiés", Estelle, Ovidie, dans le milieu de la vidéo porno. Car de cinéma, en dehors du ciné de Mocky, il n’en est plus trop question. Il ne reste que les K7 et les DVD.

Il me dit qu'il bosse sur les scénarii de quatre productions "Dayan", sur Dumas, les mousquetaires. Je lui demande des conseils sur la méthodologie d’écriture de scénario, mais en fait ma méthode "spontanée" s'avère assez juste. Il me passera tout de même ses scénarii des Cordier ou autre Lesco, pour voir l'objet.
Mon voisin scénariste. Chouette alors. De merdes intégrales. Mais il pourra me donner des conseils.

Heureux, un nouveau projet : tourbillonner ou mourir !

Je rentre serein, et LÀ, L’ÉPIPHANIE !
J'ai de nouvelles chiottes ! Moi le scribouillard du bide, du gras du bide, des gogues et des pets, me voici avec des gogues tous blancs !

Un cadeau de mes grands-parents ! Bon, les autres étaient anciennes, la chasse fonctionnait mal, mais je les aimais bien avec la cuvette en bois.
Là, c'est du plastique, je les baptise tout de même de ma défécation libératoire, en feuilletant un Assimil sur le Japonais, watashi wa anata ga suki desu …
Atama ga suki-mashita