Je pars avec Cyril, qui en profite pour me rendre mon téléphone que j’avais oublié dans sa voiture en revenant de l’hyper soirée. J’oublie souvent mon téléphone dans sa voiture. Il a toujours la gentillesse de m’appeler pour me le dire.
Direction Paris, rue de Charonne, le " Boca Chica "… Je n’aime pas trop, voire pas du tout, les ambiances salsa. Les dandineurs lascifs m’énervent… Je n’aime pas la culture de ses pays, molle, colorée mais si fade. Ennui et niaiserie.
Bon, la cause est Juste : les 25 ans de Marilyne. La femme de Stéphane Lairaudat, un pote de maternelle.

Boca Chica, la " ville " reste un amer et douloureux souvenir. Sable fin, tennis en terre battue, mais des misérables partout, des gamines aux nichons saillants s’offrant aux touristes Canadiens venus de 5h de vol pour les baiser pour l’équivalent d’un steack-frites. Horrible.
1 fille = 1 steack-frites. Un ticket restaurant, et une mini miss monde aux culs soyeux se donne aux gras amerloques et autres ersatz.
Je n’ai presque pas bougé de l’hôtel gardé par des hommes armés : la panique ! Je n’ai pas, évidemment, suivi les mecs du New Brunswick dans les bordels-billards du coin. Et INCROYABLE, j’ai sympathisé avec une petite qui habitait Chaumes (77), près de chez moi, et que j’ai revu un an après à la caisse du " Carrefour " de Pontault-Combault.
J’ai oublié son nom. Je me souviens d’avoir perdu sa carte derrière un truc, dans une fissure de chez moi, et lorsque j’ai tout cassé, je l’ai retrouvée pour la jeter aux ordures des scories du passé.

Dans la voiture, je raconte à Cyril le souffle de la matinée. J’ouvre ma boîte aux lettres, normal, et je tombe sur un colis de Strasbourg, le type d’Optical Sound. Chouette le CD de EHB (LTNO), et surprise, l’ensemble des cds de la boîte, 6 disques nickel, dans un vrai souci d’un design graphique, excellent. J’aime beaucoup. Je m’empresse de remercier Pierre. De rien Thérèse.
On se met d’accord donc pour un partenariat avec " radio bordel ". Génial.

On arrive sans peine à Bastille. Je te conseille tout droit, Richard Lenoir… euh, j’aurais bien fait le tour… fais-moi confiance, on risque de ne pas trouver tout de suite, mais au moins c’est sûr… ok… une voiture bouge d’en face le Mc Do. Nous sommes tout à côté. La demi-heure prévue pour tourner en caisse nous la passerons à poireauter au comptoir.

Je me souvenais du lieu, j’étais passé devant en allant à une soirée à " La plage " avec Pascal et Faltot.

Dream.
On est accueilli par une serveuse TERRIBLE… J’en babille les noms de mes amis, " Lairaudat, je crois ", " non, peut-être Marilyne "… Elle est super belle, rien à dire. Elle me fait un peu penser à la jeune fille que Rodolphe traque sur le Net. Ou à " Julie ", une fille qui a chanté à la Libé, très belle. Je me souviens qu’elle m’avait présenté son père. Elle me prenait pour un gars sérieux, un type friqué ?, le seul dandy d’un tripot punk-rock-trash.

Une amie de la bande arrive, elle me reconnaît du mariage, et encore des amis à Marilyne et Stéphane, qui se souvenaient tous de moi, "je t'ai vu au mariage" ; toutes les filles se souvenaient, moi qui pense toujours que je suis le seul à faire attention aux autres, bah les boules, parce que là je ne m’en souvenais pas, sauf de Marie avec qui j'avais dormi, entre deux draps l'un sur l'autre, pour ne pas se toucher. Elle m'aurait bien touché la coquine. Il y a aussi Marine, très marrante, avocate bizarrement, vraiment très rigolote, se souvenait m'avoir rencontré, peu après, sur le quai du RER, " ah oui ! "

Marjolaine n'était pas là. ; je lui avais indiqué la soirée…