Blanrue, Moix, Hélène et moi
Je retrouve Blanrue, notre première rencontre, à Jules Joffrin. Yann et la belle Hélène arrivent quelques instants après. On a tous des têtes de déterrés. Les deux lascars revenaient de Meudon, de chez la mère Lucette. Ils ont des anecdotes qui vont faire pâlir de jalousie le petit Nabe.
On déjeune toujours dans le même resto tranquillo-berbère. On parle de Céline, des sorties de septembre, de Pépin, de Nicolas ou de Jaenada et de son livre de femme enceinte.
J’apprends que Blanrue est de Metz comme Vignale, qu’ils se sont bien frités par mails pour la réouverture du site du petit diariste. On parle longuement de FV, de ces projets toujours ajournés, mais bon j’ai rien à lui reprocher à FV. Je ne compte sur personne pour me réaliser : j’écrirai mes romans, fonderai une revue, et basta… Et je souhaite à chacun d’entre nous de se réaliser dans ce qu’il entreprend. Avec intégrité.
Ils me charrient sur mon côté hype, je suis un observateur de la hype, un espion au sein de ce truc indéfinissable. Ils me taquinent avec Nassif et son Oedhype…

Voyage au bout d’une nuit blanche à Touquin
Sous l'influence d'affreux écrivaillons revenus plein d'énergie de la mère Lucette de Meudon, je me suis dit : ok, quitte en perdre mon sommeil et devenir le premier "dermablendaddict", je vais lire du Céline.

Voyage au bout de la nuit dernière, merci les braves pour cette nuit blanche, bien loin de Seattle, pas de mignonne blondinette jouisseuse de bar américain pour me dorloter, mais une langue et une ambiance.
Je n'avais pas lu de "Céline", incroyable non ? Pour un lecteur des gars du coin !
Je savais que j'allais être happé par ce type, qu'une nouvelle servitude (délicieuse) m'attendait... Tout ce que j'ai trouvé, je l'avais pressenti, déjà lu en quelque sorte, là, à droite, à gauche, au centre, tout plein dans ma tête !
MAIS je suis tout de même pris par le tourbillon... Et je lis encore je lis.