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Avec
un bol de chocolat Poulain, je cherche la page des sports, dans le Parisien.
Pas grand-chose.
Mon grand-père fait la vaisselle en eau bouillante ; sa technique,
faire tremper les trucs dans une eau brûlante. Jai bien
tenté quelques fois de la faire, impossible. Même une demi-heure
après, cest la cloque assurée.
Je touille dans mon vieux bol, qui a appartenu à des aïeux
de deux siècles passés. Le mien a dû être
celui de mon arrière-grand-père, Maurice ou Suzerain,
je ne sais bien. Suzerain, ça doit être mon arrière-arrière-grand-père,
cest ça ?
Je sais plus.
Bon, je touille mon chocolat dans un vieux bol. Ma grand-mère
qui sait que jaime bien être tranquille pour déjeuner
est assise dans son fauteuil, dans sa chambre. Elle lit certainement
" Point de vue ". Je me souviens davoir envoyé
une proposition de chronique littéraire et également une
rubrique sur le Net, cela manquait. Cela ne manque plus. Tant mieux,
que les bonnes idées circulent, peu importe qui les imaginent.
Je regarde la 5e, lémission des " maternelles ",
je la trouve sympathique, Maïtena Biraben. Jaimerais bien
avoir une femme comme ça, souriante, rigolote, zygomatique. Avec
un visage plastique, et une jolie bouche expressive, sans être
uniquement lascive. Avec une voix grave, le charme en plus.
Je me rends compte que je naime pas trop larrière-goût
du Poulain, je préférais le Banania. Tant pis.
Un type raconte le conte de Roc La Tour, dans les Ardennes
Une
histoire de pierres. Ça tombe bien, on est la St Etienne, qui
sy connaissait en pierres qui roulent. Ma fête.
Alors dans un village paumé près de Monthermé,
un seigneur était amoureux dune belle villageoise et ne
pouvait lépouser, ne possédant point de beau château.
Aussi Satan vint lui rendre visite et lui proposa de le lui construire
en une nuit. Sil réussissait, le seigneur lui donnerait
son âme. Le chant du coq marquant la fin de la nuit et léveil
dÉos.
Le seigneur accepta et Satan, aidé par ses " lutons "
(lutin maléfique des Ardennes), commença lédifice.
Au moment de poser la dernière pierre, un ange réveilla
la jeune fille, qui presciente du danger se précipita dans la
rue du village, réveillant ainsi le coq du village qui coricoco
avant que le diable ait fini son uvre.
Fou de rage, Satan détruisit lédifice dun
coup de toque. Une énorme pierre projetée ensevelit la
jeune fille dans le lit de la Semoy. Suivant un filet de sang, le seigneur
retrouva la pierre sous laquelle reposait sa belle. Il fit vu
de la rejoindre, et la pierre se souleva, ainsi il put rejoindre pour
léternité sa belle, sous le rocher.
Rocknlove.
Vraiment envoûtante, cette Maïtena. Avec un " ¨
", que Roudoudou ne maîtrise pas encore très bien,
après une solide formation en informatique.
Je naime vraiment pas le Poulain, je nose rien dire. Ma
grand-mère est persuadée que cest celui qui je préfère.
Marre de râler.
Ils partent en pharmacie, pour Louise. Je reste seul, je fermerai à
clé si je pars. Oui. Je ferme donc à clé. Je suis
seul, mais chez moi. Avec une envie de ne rien foutre. Je prends tout
de même une douche, je chlingue suffisamment. Rester collé
au canapé, avec comme seuls efforts physiques, des branlettes
sur les Campeuses dAlain Payet.
Je mate des films toute la journée, Scaramouche !, elles étaient
somptueuses les actrices à lépoque. Hilarant, le
film finit avec un Napoléon qui file en douce avec la magnifique
rouquine. Avec une Marseillaise en musique de fond. Génial.
Comme elles étaient belles les femmes des années 50, 60
et 70, que sest-il passé ensuite ?
Cest une corrélation inverse pour les pornos
Je revois avec plaisir les Monstres de Risi. Avec Michèle Mercier
; jaurais préféré quils repassent Angélique
que Sisi.
Tiens une poulette dodue et bien charnue comme les Italiennes des années
50-70, merci à Vincent Gallo, et à la très charnelle
Christina Ricci.
Même si je pense que lidée originale étant
plus de ressembler aux poupées (le jouet) des années 30,
grands yeux ronds, bras et jambes potelés, que de faire un clin
dil aux créatures girondes du cinéma des années
50.
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