Journée, de la langue tournée sept fois dans sa bouche. Dans le bus, avec Vanessa, je vocifère sur Alex de Flammarion qui n’a pas répondu à mes messages, le premier datant du début du mois. Je rentre de notre déjeuner, et un email de ce gentil Alex. Ne pas oublier, Arte diffuse " Orange Mécanique " mercredi prochain, je crois, gentils druggies.
Vanessa est une belle marcheuse, à la voix d’Anne Parillaud. J’ai un peu le bide de Besson, et la barbe du petit ventripotent. He Man, on était tous deux à Jules Ferry, Coulommiers, 7-7 !
C’est rare les filles qui marchent, on dépose la lettre à la turne de Charles, puis, on tombe, mon Sens de l’Orientation, du premier coup sur le juste pont, et la rue où habite Benoît. Je glisse l’enveloppe dans la boîte à Benoît.
On marche, on marche, on discute, c’est moi qui cause le plus. Vanessa a de grosses lunettes, comme à la télé, quand les gens sont connus. Elle me fait penser à une starlette, mais laquelle ?

Avant de retrouver Vanessa, très joliment chaussée, ces godasses aux bouts pointus, ça me fait penser à des tiags… Bon, il paraît (dixit Vanessa) que c’est bien pour marcher. Ok. Donc avant de la retrouver devant " L’atmosphère ", je poste une lettre à l’intention du Service clients d’O., dont je n’ai plus de nouvelles depuis la coupure de ma ligne de portable.

Nous déjeunons rue de Turenne, angle rue des Francs Bourgeois et Place des Vosges, je dois me dépêcher, j’ai une réunion O. [si je dis le nom de ce géant des Télécoms, je peux me faire virer ?], justement. Avec un mastiqueur, Dieu (vous, lecteurs) sait quelle haine je porte à ces ruminants. Bull shit !

Je cours, je suis à l’heure. Bruits et mots pour ne rien dire, Où est le discours de la méthode de la création publicitaire ? Bull shit, toujours !
On ne fait RIEN de bien trop nombreux, bon, peut-être est-ce cela qu’ils recherchent, rien de bien.

Filez d’ici, le train, mon endroit, ma banquette. Je peux lire enfin le texte de Philippe P., un putain de bon texte : " Le Nid ", des références que j’approuve, une idée scénaristique géniale, et la boucle finale, " the pillow book ", sublime. J'avais carrément tout en images en lisant, et ça, c'est signe de qualité.

Le site de Bordel a des stats géniales depuis peu, grâce au Sensationnel Philippe, [ne pas abuser des majuscules], et le rythme des inscriptions à la liste de diffusion est de 20 par jour, et sans presse, pour le moment.
Si, l’excellent article d’Aube Lalvée sur lire.fr. J’envoie un message de remerciement, et invite cette sympathique personne à la fête de Bordel ; mercredi prochain, avec Fred, tournée des bordels, clubs de strip, sm….

Réception d’une dizaine de textes… Et les messages de Chantal, qui m’envoie un manuscrit, un truc qui désespère depuis longtemps sur le net, et me dit que Bordel est un nom grossier, gamin et non littéraire. Je ne comprends pas le mécanisme mental d’une personne pour qu’elle envoie un roman (plus ou moins déjà édité) à une revue dont elle n’apprécie pas le nom. Pauvre Chantal, Bordel est plus littéraire que Paradigme, Virgule ou Zeugma…

Sur mon répondeur, un message du service recouvrement d’O.
Comme quoi, il suffit de crier, pour être entendu.