Avant
de retrouver Vanessa, très joliment chaussée, ces godasses
aux bouts pointus, ça me fait penser à des tiags…
Bon, il paraît (dixit Vanessa) que c’est bien pour marcher.
Ok. Donc avant de la retrouver devant " L’atmosphère
", je poste une lettre à l’intention du Service clients
d’O., dont je n’ai plus de nouvelles depuis la coupure de
ma ligne de portable. Nous
déjeunons rue de Turenne, angle rue des Francs Bourgeois et Place
des Vosges, je dois me dépêcher, j’ai une réunion
O. [si je dis le nom de ce géant des Télécoms,
je peux me faire virer ?], justement. Avec un mastiqueur, Dieu (vous,
lecteurs) sait quelle haine je porte à ces ruminants. Bull shit
! Je
cours, je suis à l’heure. Bruits et mots pour ne rien dire,
Où est le discours de la méthode de la création
publicitaire ? Bull shit, toujours ! Filez
d’ici, le train, mon endroit, ma banquette. Je peux lire enfin
le texte de Philippe P., un putain de bon texte : " Le Nid ",
des références que j’approuve, une idée scénaristique
géniale, et la boucle finale, " the pillow book ",
sublime. J'avais carrément tout en images en lisant, et ça,
c'est signe de qualité. Le
site de Bordel a des stats géniales depuis peu, grâce au
Sensationnel Philippe, [ne pas abuser des majuscules], et le rythme
des inscriptions à la liste de diffusion est de 20 par jour,
et sans presse, pour le moment. Réception
d’une dizaine de textes… Et les messages de Chantal, qui m’envoie
un manuscrit, un truc qui désespère depuis longtemps sur
le net, et me dit que Bordel est un nom grossier, gamin et non littéraire.
Je ne comprends pas le mécanisme mental d’une personne pour
qu’elle envoie un roman (plus ou moins déjà édité)
à une revue dont elle n’apprécie pas le nom. Pauvre
Chantal, Bordel est plus littéraire que Paradigme, Virgule ou
Zeugma… Sur
mon répondeur, un message du service recouvrement d’O.
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