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Bon
anniversaire Sébastien !
Rage
dHéloïse
" À propos, la veille de mon voyage néerlandais,
je suis allé à une teuf en cambrousse, à Courpalay
pas loin de ton vrai-chez-toi. J'y ai revu pas mal de gens de mon ancienne
boîte (tu sais l'équipe de football minable), normal, c'est
l'une d'entre eux qui invitait.
Et j'ai donc revu notamment Héloïse, la fameuse. Alors je
lui ai reparlé de toi (me suis d'ailleurs fait engueuler par
Yohan-David Hasselhof sur le mode : "Bon, t'arrêtes de lui
parler de ce mec, maintenant ?" ; mais bon il a bien rigolé
du surnom que tu lui as attribué, c'est pas le mauvais bougre,
Hasselhof...).
Très drôle (enfin, tu jugeras) : elle était persuadée
que tu l'avais intégralement pipeautée concernant tes
écrits, ton site (qu'elle n'a pas été foutue de
trouver, mais qu'elle aurait cherché...), et surtout, évidemment,
le roman en chantier qui porte son prénom. Te prenait donc pour
un crétin mythomane ou quelque chose d'approchant. Je l'ai donc
détrompée, ai affirmé que tout était vrai
et qu'elle apparaissait à maintes reprises dans ton journal.
Je n'ai pas su lui dire l'adresse exacte du site mais en passant par
n'importe quel moteur de recherche, sauf si elle est complètement
handicapée...
En revanche elle ne se rappelle absolument pas t'avoir revu à
la projection de mon film, mais je suppose que tu l'as jouée
rase-les-murs... "
Je
reçois ce mail de Régis, qui me donne un peu envie de
le tuer ; je te rassure Clinclin, laccablement fut tel que ma
rage ne dura quun instant. Je me sentais tellement malheureux,
que la colère de ne pas avoir été prévenu
de cette soirée, si proche de chez moi, fut anéantie par
ce sentiment de cur percé.
Javais un peu mis dans un coin de mon cerveau étriqué,
enchevêtrée avec des souffrances autres, la petite Héloïse,
grands yeux de gazelle (pour ne pas toujours parler des biches). Mais
là, explosion atomique, déflagration dans mon cerveau,
boum partout, pas seulement au cur.
Jen bafouille démotion et dénervement
auprès dune pétillante collègue. Il semblerait
quon ait renversé de la cire chaude dans ma gorge et quelle
ait refroidi.
Faire semblant, voyage au bout de la nuit, de lenfer, difficilement
imaginable, ce truc.
Manificat et Laura lOntarienne
Pascal doit être écrasé en verdure martienne en
compagnie de la brindillante Béné
.
Régis, Mathias et Flo sont au " Cannibale ", avec Fafa
?
Je dois rejoindre Sébastien, et sa copine, à un Tex-Mex,
place République. Jai des doutes sur mes explications :
jai parlé du côté " Macdo " pour
signaler le côté de la place (opposé au côté
" Habitat "). Mais il y a un Tex-Mex juste à côté
du Macdo, ça sent la confusion.
Sébastien, jeune type parti à 20 ans à Ottawa,
famille catho-militaire ; très grande culture : on parle de Bernanos
et il me dit que sa grande tante était Catherine (je crois) Manificat,
à qui était dédié "les dialogues des
carmélites" ! Et qu'elle possède toute une correspondance
interdite pour 70 ans...
Cest génial.
Il est au courant de tout, vraiment de tout, des foutaises branchouilles
(Technikart, Chronicart, Cancer, Immédiatement
) aux librairies
spécialisées, et dun nombre de trucs hallucinants.
Avec son amie Laura, ils sont délicieux. Pétillante blonde,
avec cet accent anglo-saxon avec la pointe daccent canadien, beaucoup
de gestes, de grimaces graciles et très volubile. Un petit délice.
Ils me disent de venir en Ontario : où je serais surpris par
la faune, et où je pourrais écrire des merveilles ; et
les filles adorent les Français. Ultime et seul argument.
Ils me parlent de lOntario, de lantiaméricanisme
de Laura, qui cherche bagarre à un G.I dans un bar au Mexique,
de la lecture de " Lamour dure trois ans " qui a irrité
la belle " Z ", des fêtes de Bayonne auxquelles ils
vont assister, Sébastien ayant ses parents au Pays Basque.
En
même temps, Yann déjeunait avec Gérard Camoin (Hyppolite)
et Yves Brunier (Casimir) !!!
Génial !! Le bonheur : Bernanos au gloubiboulga !!
Tigre
dOberkampf
On a rejoint la bande à Clinclin au " Sherkan ", on
est assis juste en dessous du tigre. Régis arbore un magnifique
t-shirt tout troué, lui qui a le plus gros salaire de la bande,
il est tout réjoui, de son séjour au pays des tulipes,
quil na aucunement vu.
Mathias na pas fini de manger, il fait tout petit garçon
en sauçant sa gamelle ; Flo, très stylé en polyamide,
se casse assez vite.
Ils me charrient, à leur tour, sur ma hype-attitude, ça
commence à me gonfler. Jen parle à mes amis Ontariens,
à Laura, je lui demande " suis-je un hypster ? ". Elle
pouffe de rire, et me dit quen américain (continent nord),
un hypster est un ringard nostalgique des années 50-60.
Excellent !
Tandis quen France, ça semblerait être linverse.
Psychanalyse
et " SM " au Chéri(e)
On trottine à " Belleville ", dun bar abandonné
à un retour au Chéri(e)
Terrasse, serveuse souriante,
mais on vanne à côté, elle tirera la gueule tout
le reste du service.
Mathias me parle de la psychanalyse, de sa psychanalyse aussi. Régis
parle " SM " avec les deux petits curieux, vraisemblablement
très friands des récits
Régis mavait forwardé un article sur un film X et
SM, " Claudine " de Martin Incognito
Avec Sébastien
et Laura, nous avions aperçu HPG, je le vois chaque soir passer
avec son caddie.
Il faut que je pense à laccoster.
Je
raccompagne le très sympathique couple jusquau taxi. Je
rencontre que des crèmes sur le net, au moins, chacun connaît
les goûts et les références, les mêmes accointances.
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