Bon anniversaire Cédric

.G
Ce midi je dois déjeuner avec la mignonnette Mélanie, la fille à l’email en point g … J’ai toujours flippé des filles qui annonçaient cache qu’elles voulaient de la grosse et performante bite. La compétition, c’est vraiment pas mon truc.
Je l’apprécie de jour en jour, la petite chérie de Pascal ; j’aime pas trop ça rencarder des loules dont des amis ont été amourachés. Bon, elle m’a tellement scotché avec sa remarque sur ma propension autodestructrice à bouffer des kebabs, que je me dois, c’est encore plus qu’une question de devoir, de la revoir.
Ses mails sont excellentissimes, je me sens pas de taille ; seule chose qui me dérangerait un peu serait qu’elle forwarde tout au petit mèchu… Rien à cacher, mais ça a tendance à me bloquer, et pis, je suis assez parano en fait. J’ai toujours l’impression que l’on se fout de ma gueule. Et la petite pisseuse est bien du genre, à jouer, manipuler ma petite naïveté sentimentaliste, comme un petit chat (non pas celle de la pétasse au pola) qui jouerait avec une petite pelote de laine, qui finirait, tombant, dans l’escalier de la cave, et que l’on jetterait dans la grosse boîte verte, vu qu’elle n’est plus tricotable.
Putain, suis-je une boule de laine, et avec cette chaleur ? Pis, les chats, ce n’est pas trop mon truc, ces sales bestiaux crétins et inutiles comme un hypster dans la file d’un " Shopy ", avec son teint hâlé, allez zou dans un camp le hypster, à 220°, thermo 8, bien croustillant, mais toujours fondant au milieu.

Par moments, je ne sais plus vraiment pourquoi je lui ai proposé de déjeuner. J’avais justement craqué sur son petit minois félin, qu’est-ce que je me contredis !, et dis bonhomme faudrait arrêter de dire tout et son contraire !, parce que là, ça manque terriblement de sérieux !
Pas charrié ! C’est quoi ce type qui n’aime pas les chats et qui s’amiellise devant une petite frimousse toute chatonne.
Ouais, je reste un incurable crétin. Hormis le fait indéniable que cela rime avec félin, il n’y a rien de bien intéressant là-dedans.

Je pars donc rejoindre la petite bougonne, je suis sûr qu’elle est du genre à bougonner, comme un vieux gars, les filles de maintenant sont généralement des vieux gars avec des vagins.
Et pis, nous, on est tous des pédés qui ne s’affirment pas et qui baisent des machos à clitoris.

Plus de clopes
Elle me largue dans une crêperie à lourdauds. Je suis assis devant des photos de Bretagne. Mélanie est partie. Partie ? Oui, acheter des clopes. Quelle conne ! On ne fume pas au resto, si avec elle. Me voilà, entre deux grosses chaudasses enclopées, et une gamine grassouillette qui me clope dans mes narines en ronde de bosse. Cool !
Une crêpe tabac froid, connard, c’est possible ?
Je sens le plan : elle m’a abandonné là, elle ne reviendra pas, je vais me sentir minable, encore plus au cœur de cette faune d’indigènes lipidineux.
J’imagine déjà la scène : moi qui, pour ne pas être encore plus pathétique, avale ma crêpe commandée avec un sourire bien contrefait.

Mélanie est revenue
Énervée, agitée, elle est revenue poser ses cils dans ma face. Je ferais bien un vœu. Rien à calquer des yeux bleus translucides, ok, et la fille croisée boulevard Magenta ? Oui, mais comme a dit VGE en 69…
Oui, mais les petites biches me plaisent davantage, je suis un gars de la forêt, ne faudrait pas trop l’oublier. [ Héloïse, si tu lis ce texte, laisse-moi un petit message, beloukia@wanadoo.fr
J’ai écrit un mail gentillet à ton Mickaël Knight ce matin. ]

Biche en rhétorique, en grammaire, la petite point G est drôlement érudite dis donc ! Elle papillonne frétillante et marrante. Tout charmé le phanou. Mais bon, raison garder il faut.
Ce qui m’a le plus impressionné : zeugma et son goût pour Desproges. Je ne suis pas vraiment surpris, et même plutôt conforté dans une intuition née (révélation ?) au Chéri(e).

Hihihi et Hahaha
Chez Pascal, discussion et bières… On part rejoindre Sandrine au Jemmapes. La petite chieuse paradigmeuse se rappelle à nous par le biais d’une messagerie instantanées.
J’adore, elle répond au tac o tac, à l’identique, des réflexions que j’émets à haute voix à mon cher Dabug, hystérique et jubilant sur son clavier.
Vraiment, cette petite est bien sympathique. Méfiance.